jeudi 18 décembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
vendredi 24 octobre 2014
Découverte de l’Amérique : Christophe Colomb est un imposteur, la preuve par 3

Découverte de l’Amérique : Christophe Colomb est un imposteur, la preuve par 3
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BY ADMIN ON · C’est un évènement historique qui pullule dans nos manuels d’histoire : le 12 octobre 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique. C’était il y a 521 ans jour pour jour. Mais le navi C’est un évènement historique qui pullule dans nos manuels d’histoire : le 12 octobrhristophe Colomb découvre l’Amérique. C’était il y a 521 ans jour pour jour. Mais le navigateur italien est-il vraiment le premier ondenoi
“Christophe Colomb a découvert l’Amérique en 1492″. Présentée comme une vérité historique, cette petite phrase est pourtant l’un des plus gros mensonges des manuels scolaires qui ont servi à des générations d’écoliers.
Certains, dans une pseudo-tentative d’honnêteté intellectuelle, précisent “le premier Européen”. Là aussi, c’est raté, et il y a des preuves archéologiques : on sait très bien que Leif Eriksson, un Viking, a précédé Colomb de cinq siècles. Le fait est que cette pseudo-découverte du marin génois n’a marqué que le début de la colonisation du continent américain par les Européens, avec comme conséquence dramatique la disparition de millions d’indigènes du nouveau monde.
En cette date anniversaire (12 octobre) du débarquement de Colomb, quelques éléments sur le sujet :
Que s’est-il passé après l’arrivée de Colomb ?
Conquistadors, colons, missionnaires, n’ont pas seulement mené des guerres de conquête, ils ont aussi apporté avec eux des maladies venues de l’autre côté de l’Atlantique, contre lesquelles les indigènes n’étaient pas immunisés : la variole, la grippe, la peste… Le résultat a été une diminution massive de la population autochtone.
Vu qu’il n’y avait aucun compte précis de la population de l’époque, il est difficile de dénombrer le nombre de morts liées à la colonisation européenne. Le terme de “génocide” a été écarté, l’importation involontaire de maladies représentant le plus grand nombre de morts.
La fiche anglaise de Wikipédia donne une estimation assez réaliste : 30 millions de personnes en 1492, dont 15 millions dans l’empire aztèque et 6 millions dans l’empire inca. À la fin du XVIIe siècle, il n’en restait plus que 9 millions. Seulement 10% des pertes seraient liées à des combats, le reste proviendrait de la maladie.
Des recherches menées sur l’ADN en Amérique ont récemment montré que la moitié de la population avait disparu aux environs de 1500, soit assez peu de temps après le premier débarquement de Colomb.
Qui a vraiment découvert l’Amérique ?
- Selon des études récentes, la première vague de peuplement proviendrait du sud-est asiatique, via l’Australie qu’ils avaient occupée voici 60 000 ans. Ces premiers occupants, parents des actuels aborigènes australiens, auraient été soit éliminés soit assimilés par la vague de peuplement suivante.
- Les plus connus des conquérants de l’Amérique sont les peuplades venues d’Asie qui ont traversé ce qui est aujourd’hui le détroit de Béring, en deux grandes vagues. Leur première vague daterait de plus de 15.000 ans (la fourchette dont discutent les historiens est assez large, allant jusqu’à 30.000 ans). Les ancêtres des actuels indigènes d’Amérique auraient suivi ensuite, remplaçant ou assimilant les précédents.
- Le premier Européen à fouler le sol d’Amérique était Leif Ericson, fils du chef viking Erik le Rouge. Il a établi une colonie sur les côtes de l’actuel Canada aux environs de l’an mille.
- Bon dernier, Christophe Colomb a permis aux puissances européennes de la Renaissance de commencer la conquête du “nouveau monde”.
Qui l’a peut-être aussi découverte ?
Beaucoup de théories, plus ou moins crédibles, circulent sur les découvreurs de l’Amérique. En voici une liste, sans doute incomplète, et à prendre avec les précautions nécessaires :
- Les Européens de l’âge de pierre: une nouvelle théorie basée sur la découverte d’outils prétend qu’ils auraient commencé à coloniser l’Amérique voici 19 à 26.000 ans, avant les Amérindiens donc.
- Les Égyptiens. Le contact entre la civilisation pharaonique et l’Amérique est déduit de la présence de certaines herbes natives au continent américain (dont le tabac) dans des momies âgées de 3.300 ans.
- Les Japonais. Se basant sur des similitudes entre la civilisation Valdivia d’Équateur et les Jomonjaponais, certains n’ont pas hésité à faire un parallèle.
- Les Polynésiens : même s’il n’y a pas de preuve directe, on sait qu’ils ont colonisé jusqu’à l’Île de Pâques et Hawaï. Et d’après des études effectuées sur des souches de patates douces, des chercheurs ont déduit qu’ils auraient importé celles-ci d’Amérique voici 2.500 ans, bien avant l’arrivée de Colomb.
- Les Africains : certains prétendent que les Olmèques (1200 à 700 avant notre ère) seraient d’origine africaine.
- Les Chinois : d’aucuns disent que c’est eux qui sont à l’origine de la civilisation olmèque. Plus sérieusement, des pièces de monnaie chinoises antiques ont été découvertes, et un texte ancien mentionne le voyage de moines bouddhistes au Ve siècle.
- Les Phéniciens. Grands voyageurs, ils auraient été bien au-delà des Colonnes d’Hercule. Plusieurs théories leur attribuent un tel voyage.
- Les Romains. Non, ce n’est pas un remake de la “Grande Traversée” d’Astérix. Mais la découverte de quelques pièces de monnaie et d’un buste au Mexique a amené certains à dire que des Romains auraient atteint les côtes américaines.
- Les Grecs anciens. Un chercheur canadien le dit, se basant sur un texte de Plutarque.
- Les Irlandais. La légende de Saint-Brendan dit qu’il aurait atteint l’Amérique, au VIe siècle.
- Les Arabes. Ils n’ont rien demandé, mais les Chinois les ont dénoncés, dans un texte qui leur attribue un tel contact, probablement au début du XIIe siècle.
- Les Basques, les Bretons, les Normands… Bertrand d’Argentré le prétend, dans son “Histoire de Bretagne“.
- Les Turcs. Enfin, non, mais il y a un livre de Jorge Amado qui s’appelle “la découverte de l’Amérique par les Turcs“, alors je l’ai ajouté à la liste.
À ce stade-là, il serait presque plus facile de faire la liste de ceux qui n’ont PAS découvert l’Amérique. Mais ce qui est certain, c’est que Colomb ne fut pas le premier, même si son voyage a certainement été le plus nocif pour les indigènes.
Par Jean-Paul Fritz
vendredi 17 octobre 2014
lundi 6 octobre 2014
La mort de Jean Claude Duvalier dit Baby Doc
La mort de Jean Claude Duvalier ce samedi 04 octobre 2014 n'est pas seulement la mort d'un homme mais c'est aussi la mort de tout un régime qui a marqué le pays pendant près de trente années.
jeudi 25 septembre 2014
mardi 23 septembre 2014
samedi 20 septembre 2014
La-police-a-fait-une-descente-dans-la-villa-d-un-grand-baron-de-la-drogue-au-mexique
http://www.demotivateur.fr/article-buzz/la-police-a-fait-une-descente-dans-la-villa-d-un-grand-baron-de-la-drogue-au-mexique-a-fait-vraiment-froid-dans-le-dos--1029
vendredi 19 septembre 2014
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jeudi 18 septembre 2014
Premiers essais encourageants pour le vaccin contre Ebola
Premiers essais encourageants pour le vaccin contre Ebola
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le

Le premier test clinique d'un vaccin contre le virus Ebola, qui a commencé aux Etats-Unis début septembre avec une poignée de volontaires se déroule bien.
« Jusqu'à présent il n'y a aucun signe » indiquant des réactions graves, a déclaré le Dr Anthony Fauci, le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (ou Niaid, pour National Institute of Allergy and Infectious Diseases) devant la commission des attributions budgétaires du Sénat. L'administration Obama a demandé de son côté au Congrès d'autoriser le déblocage de 88 millions de dollars pour la lutte contre Ebola, dont 58 millions pour accélérer la production du vaccin ZMapp et de deux autres traitements expérimentaux.
RÉSULTATS DISPONIBLES EN FIN D'ANNÉE
Ce vaccin, développé par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline depuis plusieurs années avec les Instituts nationaux de la santé (ou NIH pour National Institutes of Health), et qui a donné de très bons résultats sur des singes, fait l'objet d'une étude clinique sur dix personnes depuis le 2 septembre. Dix autres volontaires recevront le vaccin dans les prochains jours. Au total, vingt personnes âgées de 20 à 50 ans et en bonne santé participeront à cet essai clinique aux NIH près de la capitale, Washington. Les résultats complets de cet essai devraient être disponibles à la fin de l'année. En parallèle, une équipe de chercheurs d'Oxford au Royaume-Uni va mener un test clinique de ce même vaccin sur 60 volontaires sains.
Les chercheurs seront alors en mesure de déterminer si le vaccin, qui ne contient que des matériaux génétiques du virus Ebola, peut déclencher une réaction du système immunitaire pour produire suffisamment d'anticorps permettant de se protéger contre cet agent pathogène, dont le taux de mortalité dépasse 50 %.
Si après les tests en cours et à venir, « ce vaccin semble sûr, il pourrait êtredisponible dès novembre pour une utilisation prioritaire, sur les professionnels de la santé », avait récemment indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'issue d'une réunion à Genève avec près de 200 experts. Depuis le début de l'année, l'épidémie a fait 2 461 morts sur 4 985 cas dans surtout trois pays d'Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'OMS.
Source:Le monde.fr
mercredi 17 septembre 2014
mardi 16 septembre 2014
mercredi 10 septembre 2014
mardi 9 septembre 2014
lundi 8 septembre 2014
vendredi 5 septembre 2014
mardi 2 septembre 2014
samedi 9 août 2014
vendredi 8 août 2014
jeudi 7 août 2014
mercredi 6 août 2014
mardi 5 août 2014
Haiti,un pays au bord de l'abîme
Enfin après trois années un Conseil Électoral Provisoire(CEP) de neuf membres est en place mais toujours avec des contestations venues d'une partie de l'opposition et du groupe des six Sénateurs .Ce CEP aura t-il-la chance de réaliser des élections cette année,pour le deux-tiers du Sénat,la Chambre des députés et les collectivités territoriales,des élections qui devaient être réalisées longtemps déjà.A pays spécial correspond élections spéciales et CEP spécial!Nos chers dirigeants et politiciens ont pris trois longues années avant de réaliser qu'on devait avoir un Conseil Électoral Provisoire pour réaliser des élections oh combien importantes pour le renouvellement des institutions démocratiques du pays,est-ce par méchanceté,par manque de vision ou par soumission à l'International?Pour faire passer le temps ils ont envisagé plusieurs formules,allant d'un Conseil Électoral Permanent de de six Membres présidé par Maître Josué Pierre-Louis,en passant par le fameux CTCEP une formule inconstitutionnelle venue de nulle part dont le président fut Maître Emmanuel Ménard,sans oublier le Conseil Électoral de sept membres dirigé par Maître Fritzo CANTON et enfin nous avons ce conseil complet dont le président est Maître Max Mathurin un ancien président du conseil Électoral Provisoire qui a réalisé les élections qui ont permis le retour de M.René Préval à la présidence du pays en 2006 avec une affaire de votes blancs distribués à tous les candidats.Donc vous voyez mes chers compatriotes nous sommes vraiment des génies dans la formation de conseils électoraux de n'importe quel nom,composés de n'importe quel nombre de conseillers mais réaliser des élections pour nos dirigeants c'est de rebâtir Rome.Ces temps-ci nos politiciens et nos dirigeants sont en mode Mortal Kombat ,ils se battent pour tout et partout et surtout dans les médias des déclarations inutiles et incendiaires de part et d'autre.On pourrait dire que le pays est condamné tant que l'avenir est incertain,tant que le manque de vision de nos femmes et de nos hommes politiques est palpable,tant que l'incompétence,la méchanceté,semblent être le leitmotiv de nos dirigeants.Où est le bien être de la population dans tout cela, Haiti étant classée 168e sur 169 pays juste devant l'Afghanistan dans le dernier rapport sur le développement humain du PNUD,c'est le seul pays de la Caraïbe et de l'Amérique latine ayant un indice de développement si faible.Revenons à notre CEP,la question à se poser maintenant ,ce CEP arrivera-t-il à organiser les élections cette année?Si pour l’Exécutif et certains partis politiques qui lui sont proches le slogan est "eleksyon tèt dwat" mais pour certains partis de l'opposition dont MOPOD,Fanmi Lavalas,Fusion ne sont pas prêts de participer à des élections avec ce CEP et de plus le groupe des six Sénateurs n'entendent pas voter la loi électorale déjà votée à la chambre des Députés.Va t-on avoir un autre CEP? Alors,et le temps dans tout cela?Le temps va nous attendre?Eh non,le temps fait son temps,le temps s'en va et la pays perd du temps et tout cela au détriment de la population haïtienne qui s'appauvrit chaque jour de plus en plus.Quand,nos hommes politiques prendront-ils ce pays au sérieux?Nous sommes devenus les champions dans ce qu'on pourrait appeler la démocratie au rabais encouragés par les dirigeants de nos chers pays amis qui ne voient que leurs intérêts et non ceux des Haïtiens.Ce qui est impensable dans ces grands pays amis en terme de démocratie,d'Etat de droit est accepté dans notre pays comme normal c'est comme si Haiti est le pays du N'importe quoi,le bruit ne court-il pas très fort que l'International réclame des élections cette année par n'importe quel moyen.L'International est toujours présent et même trop présent dans nos affaires ce qui a comme conséquence, nous pouvons rien faire pour le pays sans que l'International ne nous tire les oreilles.Les pays dits Amis d'Haiti financent les élections,les observent et arrivent même à contester les résultats, les élections de 2010 sous l'administration de M.Préval sont un exemple.Sommes nous toujours à l'heure de la "Banboch" démocratique de l'après 1986?De quoi demain sera t-il fait, ce n'est pas nos dirigeants qui ont cette réponse,mais cela ressemble plus au chaos qu'à la stabilité.Si les élections ne sont pas réalisées cette année les conséquences seront incalculables pour nous Haïtiens, qu'allons nous faire,comment trouver une entente pour éviter de mettre le feu à ce baril de poudre qu'est Haiti,comment désamorcer cette bombe à retardement que sont ces élections attendues depuis trois ans?Sommes-nous déjà arrivés au point de non retour ?Toutes ces questions méritent des réponses Mesdames et Messieurs,dirigeants et leaders politiques,le pays n'appartient pas seulement à vous les dirigeants,nous sommes plus de dix millions Haïtiennes et Haïtiens qui réclament un nouveau pays avec une justice sociale,avec des institutions fortes de l'Etat où l'Etat de droit est réel,où les pouvoirs Exécutif,Législatif et Judiciaire fonctionnent réellement.Demain est incertain et nos problèmes ne vont pas se résoudre si il n'y a pas une conscience collective,si nous ne réunissons pas toutes nos forces afin de détruire tout ce qui nous divise depuis plus de deux cents ans.Nous risquons de perdre ce pays acquis au prix du sang de milliers d'esclaves qui ont fait le choix de vivre libre ou de mourir en hommes libres.Il nous faut aujourd’hui un dialogue franc et sincère afin de vider nos contentieux pour mettre le pays avant tous nos intérêts personnels et mesquins pour sortir le pays de ce bourbier.Il ne nous reste que peut de temps pour ce dialogue Mesdames et Messieurs des pouvoirs de l'Etat sinon il sera trop tard .
Tli
lundi 4 août 2014
La combustion humaine spontanée, sujet brûlant

La lecture d'articles médicaux peut parfois susciter le même sentiment d'étrangeté et d'épouvante qu'un épisode de "X-Files", de "Bones" ou des "Experts". Des médecins finnois signent dans le Journal of Burn Care & Research une troublante publication, mise en ligne le 22 janvier, intitulée : "La combustion humaine spontanée à la lumière du XXIe siècle".
Ce phénomène rare, abordé par Dickens (Bleak House, 1853) et Zola (Le Docteur Pascal, 1893) bien avant les scénaristes des séries américaines, est évoqué lorsque certaines parties du corps sont retrouvées réduites en cendres alors que d'autres sont préservées. Malgré l'absence d'une source de chaleur évidente à proximité du cadavre, il ne reste souvent rien du thorax, de l'abdomen et du bassin, tandis que la tête, les bras, les mains, la partie basse des jambes et les pieds sont largement indemnes, les chaussettes et les chaussures pouvant resteren parfait état ! Curieusement, l'environnement immédiat de la victime calcinée est quasiment intact. Surtout, il n'existe aucun signe d'agression ou de mise en scène d'un acte criminel.
Les docteurs Virve Koljonen et Nicolas Kluger, de l'université d'Helsinki ont recensé les articles parus ces onze dernières années sur la combustion humaine spontanée. Ils ont sélectionné et analysé cinq publications relatant 12 cas, dont la majorité en France. Les victimes, souvent des fumeurs et des alcooliques, étaient âgées de 44 à 74 ans. Huit d'entre elles étaient des femmes. Un des 12 cas, survenu en Auvergne, a été publié dans le Journal of Forensic Sciences, en septembre 2011, par le professeur Gérald Quatrehomme, responsable du laboratoire de médecine légale et d'anthropologie médico-légale de l'université deNice.
"COMME UNE BOUGIE"
Il s'agissait d'un homme de 57 ans, vivant seul, fumeur et alcoolique, se chauffant avec un poêle à bois. Ce qui restait du corps gisait près d'une pile de journaux à peine jaunis, d'une chaise de paille en parfait état et de bouteilles en plastique légèrement déformées. Les murs et le mobilier étaient recouverts de suie. De la graisse humaine liquide se trouvait près du corps calciné. Le taux d'alcoolémie de la victime était de 3,2 g/l. L'absence de suie dans les bronches à l'autopsie indique que l'homme n'avait pas inhalé de fumée, donc qu'il était déjà mort quand la combustion s'est déclarée.
De plus, contrairement à ce que l'on observe en cas d'intoxication par inhalation de fumée dans un incendie, aucune trace de carboxyhémoglobine dans le sang n'a été mise en évidence. "Le processus d'autocombustion survient généralement après le décès. Plus rarement, il débute lorsque la victime est encore vivante. On retrouve alors de la suie dans la trachée à l'autopsie, et une concentration sanguine significative de carboxyhémoglobine et de cyanure", ajoute le professeur Quatrehomme. Dans ce cas, "un handicap ou une alcoolémie élevée empêche la personne de fuir, d'appeler les secours ou d'éteindre le feu". L'autopsie ou les antécédents médicaux de la victime conduisent le légiste à conclure, sans certitude, que la mort est due à une crise cardiaque, une crise d'épilepsie ou encore à un accident vasculaire cérébral.
Selon le docteur Cristian Palmiere, du Centre universitaire romand de médecine légale de Genève, "tout se passe comme si le corps brûlait comme une bougie, la graisse humaine étant la cire tandis que les vêtements enflammés et imbibés de graisse servent de mèche. Ayant pris feu, les vêtements brûlent la peau qui, une fois carbonisée, se fissure. La graisse sous-cutanée s'écoule alors, entretenant le long processus de combustion. Elle ne brûle que lorsque sa température atteint au moins 250 °C". Les parties du corps les plus calcinées sont celles qui renferment d'abondantes quantités de graisse.
En définitive, la combustion humaine ne frappe pas au hasard et surtout n'a rien de spontané. Elle suppose l'existence d'une source de chaleur extérieure, même si cette dernière, dans le cas d'une cigarette ou d'un cigare, peut disparaître lors de la carbonisation du corps, ce qui ajoute un peu plus au mystère. C'est l'extinction de la combustion qui survient de manière spontanée, au moment où la graisse vient à manquer.
A ce jour, reconnaît le professeur Quatrehomme, "il est encore difficile d'expliquer comment se produit l'ouverture cutanée par laquelle s'écoule la graisse humaine. Nous manquons peut-être de travaux expérimentaux pour démontrer la théorie de l''effet mèche'." Sans doute aussi de volontaires pour donner leur corps à la science.
Marc Gozlan,le Monde.fr
jeudi 31 juillet 2014
mercredi 30 juillet 2014
La fièvre ebola une menace pour notre monde!
Fièvre hémorragique Ebola, fièvre de Marburg
Définition
La fièvre Ebola est une maladie tropicale extrêmement infectieuse causée par le virus Ebola. Les symptômes principaux de la maladie sont la fièvre et les hémorragies; c’est la raison pour laquelle elle fait partie des maladies hémorragiques. Dans la plupart des cas, la maladie aboutit au décès du patient.
La maladie s’est déclarée pour la première fois en 1976 près du fleuve Ebola (en Afrique, en République Démocratique du Congo, anciennement Zaïre). Depuis, la maladie survient de manière récurrente dans différents pays africains, sous forme de petites épidémies.
Le virus Ebola se transmet d’homme à homme. A ce jour, on ignore toujours quel est le véritable vecteur du virus. Les singes et d’autres animaux hôtes sont mis en cause dans la propagation du virus. Les humains contaminés mais en bonne santé sont également suspectés de transmettre la maladie.
A ce jour, il n’existe aucun vaccin contre la fièvre Ebola. Cette maladie est à déclaration obligatoire.
Causes
Il existe quatre souches du virus Ebola: Ebola-Zaïre, Ebola-Soudan, Ebola-Côte d’Ivoire et Ebola-Reston; il semblerait que Ebola-Reston ne touche que les singes.
Le virus de Marburg, proche du virus Ebola, est apparu pour la première fois dans la ville allemande de Marburg, où des employés de laboratoire ont été contaminés au contact de singes importés. Cette forme est considérée comme un peu moins dangereuse que la fièvre Ebola.
Transmission
Le véritable vecteur (hôte) du virus demeure inconnu. Les singes, les rongeurs (rats) et les insectes (mouches, moustiques) sont le plus fréquemment suspectés de transmettre la maladie.
Transmission d’homme à homme:
- Par contact physique étroit, rapports sexuels
- Par contact avec des liquides biologiques: salive, sang, urine, selles, vomissements (risque pour les soignants et l’entourage)
- Une transmission par gouttelettes, comme c’est le cas pour les virus du rhume ou de la grippe, est considérée comme improbable
Troubles (symptômes)
La période d’incubation (durée entre la contamination et l’apparition des symptômes de la maladie) dure entre 2 et 21 jours.
Au début de la maladie, les signes ne sont pas relativement aspécifiques:
- Fièvre, frissons
- Céphalées
- Douleurs musculaires
- Maux de ventre
- Diarrhée, vomissements
- Parfois, difficultés à la déglutition
Les troubles de la coagulation causés par le virus provoquent rapidement des hémorragies: diarrhées sanglantes, vomissements de sang, saignements au niveau du tissu conjonctif et des muqueuses, hémorragies visibles dans la peau.
Dans les cas graves, un état de choc survient, impliquant une défaillance des reins ainsi que d’autres organes vitaux. Les patients décèdent fréquemment six à neuf jours après l’apparition des premiers symptômes. Le taux de mortalité se situe autour de 50- 90%.
Les cas dans lesquels les sujets ne présentent pas de signes graves de la maladie sont très rares.
Examens (diagnostic)
En raison du risque important de contamination, le diagnostic biologique ne peut être effectué que dans des laboratoires sécurisés spécifiques. Grâce à des procédés microscopiques spécifiques, les agents pathogènes peuvent être identifiés dans le sang et les tissus. Des anticorps dirigés contre le virus peuvent être mis en évidence dans le sang.Options thérapeutiques
Il n’existe aucun médicament contre le virus Ebola. Seuls les symptômes peuvent être traités.
En premier lieu, les hémorragies doivent être empêchées. Pour ce faire, des transfusions sanguines et des facteurs de coagulation sont administrés au patient.
La perte importante de liquide est compensée par des solutions de réhydratation, administrées par voie orale, si possible. Le traitement vise essentiellement à maintenir les fonctions des organes, en particulier, la fonction rénale.
Médicaments
- Antalgiques
- Antibiotiques en cas d’infections bactériennes concomitantes
Dans le cadre de l’accompagnement des patients, la priorité absolue est la protection contre la contamination de l’entourage et du personnel médical.
Mesures préventives
Il n’existe aucun vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola.
Etant donné que l’on ne sait pas où le virus survit entre les épidémies, il est difficile de fixer des recommandations de prévention. Dans tous les cas, la protection des membres de la famille et des soignants constitue la priorité absolue lors d’une infection.
Mesures préventives générales:
- Respect des règles d’hygiène corporelle et alimentaire
- Protection contre les moustiques: répulsifs, moustiquaires, vêtements couvrants, etc.
- Eviter les voyages dans les zones où la fièvre Ebola est endémique
- Eviter les contacts physiques étroits avec les habitants locaux

Le risque de contamination est plutôt minime pour les voyageurs, puisque les zones où sévit le virus Ebola ne sont pas souvent visitées par les touristes. Néanmoins, si des symptômes surviennent après un voyage dans une région tropicale, il faut immédiatement consulter un médecin.
Mediscope
01.07.2009 - dzu
Ces informations ont été collectées et vérifiées par des experts. Cet article rédigé à votre intention ne prétend toutefois nullement être exhaustif et ne saurait remplacer une consultation chez votre médecin.
Référence:www.websante.ch
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